La CSU2030 a organisé sa réunion annuelle à l'occasion de la...
10 mai 2022
Nous voulons raconter les vraies histoires de la CSU, telles qu’elles sont vécues par des personnes autour du globe. Voici le récit de Mthulisi Ndlovu qui vit avec le VIH et suit une thérapie antirétrovirale (ARV) pour rester en bonne santé.
Je m’appelle Mthulisi Ndlovu. Je viens du district d’Insiza, dans la province du Matabeleland méridional, au Zimbabwe.
En 2010, un groupe de personnes du Conseil national de lutte contre le sida est venu dans ma communauté et a encouragé la population à se faire dépister pour le VIH. J’ai décidé de me faire tester au cours de l’une des journées de leur programme de sensibilisation communautaire et j’ai été diagnostiqué comme séropositif.
Quand j’ai décidé de faire le test, je n’étais pas du tout malade, je ne connaissais pas mon statut VIH. Après, j’ai reçu des conseils et on m’a mis sous ARV.
« J’encourage toutes les personnes séropositives au VIH à observer la thérapie antirétrovirale et celles qui ne connaissent pas leur statut sérologique à se faire tester afin que, s’il s’avère qu’elles sont positives, elles puissent commencer à prendre des ARV tant que leur condition est encore gérable. »
Je suis sous thérapie antirétrovirale depuis 11 ans et je prends mes médicaments conformément aux directives qui m’ont été données au centre de santé. J’ai aussi toujours fait preuve de sérieux en respectant les rendez-vous de routine mesurer ma charge virale.
Je suis resté fort et en forme, ce qui fait que personne ne peut dire que je suis séropositif. Je m’acquitte de mon travail et de mes devoirs comme quelqu’un qui n’a aucun problème de santé.
J’encourage donc toutes les personnes séropositives au VIH à observer la thérapie antirétrovirale et celles qui ne connaissent pas leur statut sérologique à se faire tester afin que, s’il s’avère qu’elles sont positives, elles puissent commencer à prendre des ARV tant que leur condition est encore gérable.
Je pense que le VIH est une affection qui doit juste être correctement prise en charge et qui exige un état d’esprit très positif. Telles sont quelques-unes des croyances et motivations personnelles que je continue de partager avec d’autres en ma qualité d’agent de soutien communautaire en matière de VIH/sida (CHASA) et au sein du Réseau national zimbabwéen des personnes vivant avec le VIH (ZNNP+).
Note: il est possible que ce récit ait été édité pour le rendre plus clair, et abrégé afin qu’il s’adapte à la page web de la CSU2030.
Catégorie: Société civile et communautés