10 mai 2022

Nous voulons raconter les vraies histoires de la CSU, telles qu’elles sont vécues par des personnes autour du globe. Ce récit examine comment un programme de CSU influence positivement la prise en charge des plaies dans un hôpital kenyan.

Tile with the following text: UHC Stories: UHC as experienced by people around the globe

Je travaille pour le Gouvernement kenyan en tant qu’infirmière. Je suis passionnée par les soins aux plaies. J’étais enthousiaste et heureuse pour nos patients quand le plan sur la CSU a été lancé dans notre établissement, l’hôpital central universitaire Jaramogi Oginga Odinga.

L’hôpital est situé dans l’ouest du Kenya. Il dessert plus de dix comtés dans la région occidentale du pays, avec une population dépassant les 5 millions d’habitants. L’hôpital a une capacité de 503 lits, avec une occupation de 94,8%, alors que 107 de ces lits sont réservés aux cas chirurgicaux relatifs à des blessures.

Le 8 janvier 2019, la couverture santé universelle (CSU) a été mise en place à l’hôpital, ce qui est devenu une stimulation majeure pour les services de santé du pays. La CSU est un plan lancé par le Gouvernement kenyan et piloté dans quatre comtés sur 47. Ce plan garantit l’accès de toute personne, où qu’elle se trouve, aux services de santé à l’endroit et au moment où elle en a besoin, sans que cela occasionne des difficultés financières. Avec le lancement du plan de la CSU dans notre hôpital, la prise en charge des plaies s’est nettement améliorée, car les blessures difficiles à guérir qui ont besoin d’une intervention chirurgicale sont maintenant totalement prises en charge.

« Avec le lancement du plan de la CSU dans notre hôpital, la prise en charge des plaies s’est nettement améliorée. »

Cependant, des difficultés sont apparues avec le lancement du plan de CSU, notamment une charge de travail accrue, avec une pénurie de prestataires de soins de santé et d’espaces adaptés pour accueillir les nombreux patients demandant des services de santé. Il existe également un déficit de connaissances sur la prise en charge des plaies, et un manque de programmes de formation dans l’établissement sur cette question. Il faut engager des prestataires de soins de santé, élargir les unités chirurgicales et mettre au point des programmes de formation des agents de soins de santé sur la prise en charge chirurgicale des plaies.

Note : il est possible que ce récit ait été édité pour le rendre plus clair, et abrégé afin qu’il s’adapte à la page web de la CSU2030.

Catégorie: Société civile et communautés

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