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14 mars 2018
Nous saluons chaleureusement la Primary Health Care Performance Initiative (PHCPI)
La Primary Health Care Performance Initiative (PHCPI) s’est jointe à la CSU2030 comme <link about-us related-initiatives>initiative apparentée et nous avons interviewé sa Directrice exécutive Beth Tritter afin de connaître les motivations de l’initiative et quelle est à son avis l’utilité de la CSU2030.
La Primary Health Care Performance Initiative (PHCPI) rassemble des décideurs nationaux et d’autres acteurs du développement pour consolider des systèmes de soins de santé primaires (SSP) de qualité qui aident les pays à réaliser la couverture santé universelle (CSU).
Lancée en 2015, la PHCPI est un partenariat entre la Fondation Bill et Melinda Gates, le Groupe de la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la Santé avec Ariadne Labs et Results for Development (R4D) comme partenaires techniques. La PHCPI s’efforce de catalyser les améliorations apportées aux systèmes de SSP dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, grâce à de meilleurs indicateurs de mesure et un partage des connaissances.
Qu’est-ce qui a incité la PHCPI à se joindre à la CSU2030 comme initiative apparentée ?
Il suffit de lire la mission et les objectifs de la PHCPI pour comprendre qu’il est logique pour nous de rejoindre la CSU2030. Nous sommes un partenariat et beaucoup de nos partenaires sont eux-mêmes déjà membres de la CSU2030 et tous sont certainement mobilisés sur cette question. C’est emblématique du fait que nous autres à la PHCPI ne voyons pas la mesure des soins de santé primaires comme un objectif en soi, mais que nous pensons que l’amélioration des soins de santé primaires est le fondement de la couverture santé universelle (CSU).
Il est important pour nous de placer notre programme et notre organisation dans le contexte de ce que le monde tente de réaliser autour de la CSU. Puisque la CSU2030 est un centre de gravité pour ces efforts, nous pensons qu’il était naturel de devenir une initiative apparentée.
Qu’espérez-vous apporter ? Et qu’espérez-vous retirer de cette association ?
Nous associer à la CSU2030 et aux autres initiatives apparentées est une manière de veiller à ce que, au cours de notre recherche de mesures du programme d’amélioration des soins de santé primaires, nous ne perdions jamais de vue l’objectif ultime de la CSU.
Nous avons plusieurs partenaires très talentueux qui travaillent ensemble et séparément. Ils contribueront aux efforts nationaux pour réaliser la CSU et peuvent aider les donateurs et les partenaires du développement à considérer les SSP comme une voie vers la couverture santé universelle. Nous sommes en train d’élaborer de nouveaux biens publics mondiaux qui n’auront de valeur que celle que les différentes parties prenantes leur accorderont. Nous espérons que notre travail peut être une ressource pour l’excellent travail qui se déroule dans les pays et parmi d’autres partenaires du développement.
Nous ne voulons pas faire double emploi avec les activités déjà engagées, nous souhaitons les compléter. Nous ne tentons pas de créer notre propre programme vertical, nous espérons être une initiative utile dans l’ensemble des secteurs de la santé mondiale. À cette fin, il ne peut y avoir d’utilité qu’en nous associant à une communauté de personnes qui travaillent dans ce domaine depuis des perspectives très différentes, mais qui ont toutes le même objectif.
Quelle est à votre avis la valeur ajoutée de la CSU2030 ?
La CSU est un objectif vraiment considérable. C’est un but ambitieux, audacieux et à notre portée, mais seulement avec un degré élevé de coordination et de détermination de multiples acteurs autour du monde, d’une manière peut-être encore jamais observée. Des initiatives comme la CSU2030 peuvent aider à donner un centre de gravité aux acteurs, aux parties prenantes et aux organisations qui veulent contribuer à cet objectif d’ensemble, mais ne sont peut-être pas totalement sûrs de la façon dont ils ont leur place dans ce processus.
Je vois la CSU2030 jouer un rôle central comme plateforme pour réunir et relier, tenter de comprendre où sont les lacunes dans la communauté et dans les efforts pour parvenir à la CSU, et faire les connexions nécessaires pour combler ces lacunes.
À votre avis, quels types de difficultés devrons-nous affronter en tant que CSU2030 l’an prochain ?
Comme avec toute grande initiative, la pression pour la CSU dans le cadre des ODD a eu un départ en fanfare et suscité beaucoup d’enthousiasme, car tout le monde se rallie à un objectif vaste et ambitieux. Mais quand il s’agit de réellement faire le travail, quand tout le monde commence à comprendre combien c’est compliqué et confus, la dynamique risque de s’essouffler.
Tels sont les véritables défis que nous devons relever : depuis les finances, la prestation et la qualité des services, jusqu’aux difficultés politiques, économiques et logistiques qu’une personne ou une organisation ne peut à elle seule imaginer. Des plateformes comme la CSU2030 peuvent nous aider à rester centrés sur l’objectif et donner un espace où travailler en tant que communauté sur ces défis difficiles.
Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?
Cette communauté porte beaucoup d’énergie et d’ambition, des qualités qui seront absolument essentielles pour mobiliser la volonté politique et les efforts pratiques requis pour parvenir à la CSU. C’est très exaltant pour la PHCPI de faire partie de la CSU2030 et nous nous réjouissons d’y contribuer utilement ces prochaines années.