Une déclaration des coprésidentes de la CSU2030 à l'occasion de...
16 septembre 2016
Le communiqué appuie le travail destiné à renforcer les systèmes de santé et la CSU.
Le soutien au Partenariat international de santé pour la CSU 2030 grandit en Afrique et dans le monde, ainsi que l’a démontré le récent communiqué de la sixième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-VI)
La Conférence, qui s’est déroulée les 27 et 28 août à Nairobi (Kenya), a rassemblé des chefs d’État et des délégations de 106 pays ainsi que 74 représentants de la société civile et du secteur privé. Le communiqué, qui abordait également un éventail de questions relatives au développement, déclare :
« Nous croyons fortement que les systèmes de santé renforcés vont jeter les bases de la réalisation de la couverture santé universelle (CSU), qui contribuera à la fois au renforcement de la préparation pour les crises de santé publique, ainsi qu’à l’amélioration de la qualité de vie. »
Les pays africains ont salué les cadres internationaux et régionaux d’acteurs multisectoriels pour promouvoir la CSU, comme le « Partenariat international de santé pour la CSU 2030 » et le « cadre d’action sur la CSU en Afrique ». Dans le communiqué, ils ont aussi appuyé le recours accru à des mécanismes nationaux de coordination améliorés pour le renforcement des systèmes de santé.
Parallèlement à la TICAD-VI, la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), conjointement avec le Gouvernement japonais, l’Agence japonaise de coopération internationale, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et la Banque africaine de développement, ont également lancé le cadre d’action pour la promotion de la CSU en Afrique intitulé « UHC in Africa : A Framework for Action », alors que la Banque mondiale et le Fonds mondial engageaient $US 24 millions pour ce cadre, qui encourage les pays africains à prendre l’initiative de l’élaboration et la mise en œuvre de leurs propres feuilles de route nationales dans la perspective de réaliser la CSU d’ici à 2030.
L’expérience des pays africains dans la réforme des systèmes des finances publiques à l’appui des progrès vers la CSU montre que pour réussir, il ne suffit pas d’augmenter le niveau des budgets publics. Il faut plutôt cibler judicieusement les allocations du budget de la santé, exécuter complètement les budgets publics de santé et utiliser plus efficacement les ressources publiques pour la santé.
À cette fin, l’OMS a quant à elle publié un rapport sur le financement public pour la santé en Afrique, intitulé « Public financing for health in Africa: from Abuja to the SDGs”, juste avant la TICAD-VI. Ce rapport fait le bilan des principales tendances du financement de la santé ces 15 dernières années dans la région africaine, et met en évidence les possibilités de progrès accélérés vers la CSU sur la base d’une planification budgétaire et de décisions d’utilisation fondées sur une meilleure information.