10 juillet 2020

Les Coprésidents du Comité directeur de la CSU2030, la Présidente de l’Union interparlementaire et le groupe consultatif politique auprès du mouvement pour la CSU s’adressent à tous les présidents des parlements pour encourager les investissements nationaux et l’action pour la CSU.

Transformer l’engagement mondial en faveur de la CSU en actions au niveau national et local

Maintenant, la grande question est de savoir comment traduire cet engagement en solutions nationales et locales pour réaliser la CSU. Les parlementaires, les ministres et les autorités locales jouent un rôle majeur pour promouvoir, financer et mettre en œuvre la CSU. Leurs intentions et actions sont capitales pour transformer les promesses mondiales en solutions locales.

La CSU2030 a récemment créé un groupe consultatif politique auprès du mouvement pour la CSU afin de l’aider à garantir que les engagements se traduisent en action dans les pays. Mme Gabriela Cuevas Barron, Présidente de l’Union interparlementaire (UIP), est l’un des membres de ce groupe.

Comme première mesure, la Présidente de l’UIP, le groupe consultatif politique auprès du mouvement pour la CSU et les Coprésidents du Comité directeur de la CSU2030 ont envoyé une lettre à tous les présidents des parlements, au moment où beaucoup de parlements en sont au stade final du prochain cycle budgétaire national. La lettre exhorte tous les présidents des parlements à donner la priorité aux investissements en faveur de systèmes de santé forts et résilients pour la CSU et à élargir la préparation aux urgences sanitaires. 

En 2019, après la réunion de haut niveau, l’UIP a adopté une importante résolution demandant à tous les pays de mettre en place la CSU et de rendre compte à leur parlement des progrès accomplis. L’engagement et les actions des parlements pour faire progresser ce programme sont désormais essentiels pour tous les pays. La lettre du groupe consultatif politique auprès du mouvement pour la CSU contient des messages importants, notamment :

  • La priorité pour les parlements devrait être de financer les « biens communs pour la santé » tels qu’une surveillance intégrale, des laboratoires, des systèmes d’information, des activités d’information, d’éducation et de communication commençant au niveau communautaire, pour renforcer la préparation aux urgences de même que les soins de santé primaires.
  • La pandémie actuelle de COVID-19 est une raison impérieuse de donner aujourd’hui la priorité aux investissements en faveur de la santé, pour des motifs sanitaires aussi bien qu’économiques.
  • Les parlements devraient encourager les gouvernements à adopter une approche de « l’ensemble de la société », assortie d’une une forte redevabilité et fondée sur l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes pour façonner la préparation et la réponse aux urgences sanitaires. Les communautés et toutes les parties prenantes et les organisations concernées y seront associées, notamment la société civile et le secteur privé.
  • Les investissements réalisés pour la santé publique, les biens communs pour la santé et des systèmes de santé équitables et résilients sauveront des vies et protégeront l’économie, aujourd’hui et à l’avenir.

Lire l’intégralité de la lettre

Photo: OMS / Olivier Asselin

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